ADN

Enzo Garsiglia

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Inspiré par la technique du pavage, l’objectif était de concevoir une forme facile à prélever dans n’importe quel type de chutes. Mais comment les assembler par la suite? Le collage par la prise en sandwich d’un cuir composite entre les formes est apparu comme une technique permettant d’obtenir un résultat à la fois souple et solide, laissant imaginer un large éventail d’échelle d’intervention. De la, le pavage a permis de générer les esquisses d’une première gamme de maroquinerie.

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Fasciné par le matériau cuir, il reste néanmoins sujet à de nombreuses polémiques et discordes. Mis à mal par le mouvement vegan et par de nouvelles alternatives proposées pour remplacer le cuir animal, l’éthique du cuir pose problème. C’est lors d’un stage en maroquinerie de luxe que fut soulevé la question du gaspillage de cette matière première, aux imperfections inacceptables dans l’industrie du luxe, générant de nombreuses ressources inexploitées. C’est ainsi que le projet s’est orienté vers un travail du cuir basé exclusivement sur le réemploi des chutes. Des rebuts qui redeviendraient une matière première. Ces chutes se présentent sous la forme de peaux découpées aléatoirement, souvent de petites taille, aux défauts multiples (déchirures, gondolage, accrocs.) Le but était alors de trouver comment recomposer de la grande surface à partir de ces morceaux de cuir et leur redonner de la valeur.

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Dessiner une collection de sacs à partir de ce pavage paraissait être le plus légitime, permettant d’évacuer tout le processus long et contraignant de la maroquinerie de luxe. Au delà d’une revalorisation de la chute de cuir, ce projet propose une méthode de travail permettant de standardiser et calibrer ce déchet aléatoire généré par l’industrie de la maroquinerie. Le sac à dos proposé ne comporte ni coutures, ni tannage, mais un système de languettes prisent en sandwich et collées, réduisant le temps et l’aspect fastidieux de la production, en conservant une image de qualité.

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Fascinated by the leather material, it remains nevertheless subject to many controversies and discord. Endangered by the vegan movement and news alternatives proposed to replace animal leather, the ethics of leather is a problem.
It was during an internship in luxury leather goods that the issue of the waste of this raw material raised, with unacceptable imperfections in the luxury industry, generating many untapped resources. This is how the project turned to leather work base exclusively on the reuse of falls. Waste that would become a raw materai again. These falls are in the form of skins cut randomly, often of small size. The goal was then to find how to recompose the large surface from theses pieces of leather?
Inspired by the technique of paving, the goal was to design an easy shape to take in any type of fall. But how to assemble them afterwards? A composite leather is sandwiched between the shapes, glued on this new material, to come to recreate the surface. A technique to obtain a flexible result and at the same time solid, letting imagine a wide range of intervention scale.
Drawing a collection of bags from this pavement seemed to be the most legitimate, allowing to evacuate all the long and binding process of luxury leather goods. Beyond a revaluation of the fall of leather, this project proposes a method of work to standardize and calibrate this random waste generated by the leather goods industry. The proposed backpack has neither seams nor tanning, but a system of tabs sandwiched and glued.